La Biennale de Paris initie l’Antichambre de « La Banque » comme un organe de réflexion sur le financement de l’art au XXIe siècle.
Pourquoi ?
- L’art est uniforme, les mêmes formes d’art circulent dans le monde entier ce qui dénote une absence évidente d’inventivité.
- L’histoire nous montre que l’art s’est construit en étant inventif, par des dépassements successifs de ses propres limites.
- Les artistes ne bénéficient pas d’un statut social et juridique pouvant leur être accordé s’ils ont une économie.
- La plupart des artistes se trouvent dans une situation d’extrême précarité
- Aujourd’hui il existe des pratiques artistiques innovantes mais elles sont invisibles et n’ont aucun impact sur l’art établi et la société.
- Beaucoup d’experts réfléchissent de manière isolée et fragmentée en séparant l’art de l’économie et de l’innovation.
- Il apparaît un désengagement des politiques sur la question des financements de l’art et un mécénat.
Avec quels objectifs ?
- Permettre aux mécénats d’être plus impliqués en tant que co-auteurs du devenir de l’art.
- Offrir à toute personne la possibilité de s’engager dans la transformation sociale et politique du monde de l’art.
- Inventer un modèle capable de soutenir l’économie de l’art indépendamment des institutions étatiques.
- Sortir de la précarité sociale et en termes de droit les artistes et les autres professionnels de l’art
- Concevoir une solution bancaire pour les artistes.
- Proposer à toute personne créative la possibilité d’être soutenue pour dynamiser un marché de l’art qui s’est auto-enclavé.
- Accompagner l’émancipation des artistes des systèmes existants pour expérimenter des nouvelles formes d’art